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Le journaliste et directeur de publication du site d’information, Dakarmatin est arrêté et placé en garde à vue depuis dimanche 30 juillet dernier. La Coordination des Associations de Presse (CAP) s’indigne de cette nouvelle arrestation du journaliste. Elle cherche et est toujours, en train d’analyser sous toutes les coutures les dernières sorties et live du confrère pour y trouver un élément d’incrimination plausible, elle n’y arrive pas. Ce qui dénote encore une fois d’un acharnement assumé sur la personne de Pape Alé NIANG qui ne se justifie guère.

Dans son dernier live (https://www.youtube.com/live/UI7Vv2ItAfs?feature=share) qui date de vendredi dernier, le jour de l’arrestation de l’opposant Ousmane SONKO, nous avons été témoin de la dextérité et du professionnalisme dont il a fait montre tout au long de l’émission. Il a même à couper la parole à des intervenants qui subrepticement ont cherché à appeler les jeunes à sortir dans la rue. Pape Alé NIANG a appelé son public à la prudence mais surtout à chercher à éclairer en donnant la parole aux avocats de Ousmane SONKO.

La CAP interpelle ainsi le gouvernement sur les véritables motifs de l’arrestation de notre confrère. Elle l’appelle à la raison et lui demande de reconsidérer sa décision et ses intentions à l’encontre du confrère. Nous ne saurions cautionner une nouvelle incarcération de journaliste surtout cette fois-ci sans motif valable.

Il est a signalé que l’état de santé de Pape Alé NIANG s’est beaucoup dégradé alors qu’il est juste en garde à vue. Ses avocats ont tiré la sonnette d’alarme et ont tenu à avertir. Il est depuis sa libération le 4 janvier passé sous traitement médical à cause des conséquences des grèves de la faim. La CAP prend pour responsable l’Etat du Sénégal de tout ce qui va lui arriver.

Les organisations professionnelles des médias restent très préoccupées par la récurrence des arrestations de journaliste. Ce qui intrigue le plus, c’est plusieurs fois la coïncidence entre le lancement des travaux des Assises nationales des médias et l’incarcération de confrères. Depuis novembre, nous vivons ces entraves de fait qui nous empêchent de mener des réflexions profondes, structurées et porteuses pour toute la profession. Nous rappelons que la presse et l’un des rares secteurs, des rares entités à identifier les limites et défaillances dans son environnement et travaille sur des propositions de piste de solution.

Dakar, le 01 Août 2023

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