Après les stages, les reporters demandent également le bannissement des contrats de prestation très prisés dans le secteur de la presse, en méconnaissance totale des dispositions de la législation du travail. Par la voix de leur porte-parole du jour, les jeunes ont également plaidé pour un meilleur traitement des correspondants régionaux dont la plupart sont des pigistes.
Absatou Hann a souhaité que tout soit mis en œuvre, dans le cadre de ces assises, pour garantir à tous les journalistes et professionnels des médias des contrats de travail décents.
« Il faut que les jeunes professionnels des médias aient des contrats décents, légalement enregistrés et des cotisations sociales à jour qui leur garantissent entre autres une pension de retraite. Que les jeunes professionnels des médias aient accès aux soins quand ils tombent malades, qu’ils puissent vivre mieux, en ayant eux aussi accès à un logement dont ils sont propriétaires et non d’éternels locataires », a insisté la porte-parole des jeunes, qui n’a pas manqué de relever la question centrale de l’accompagnement des entreprises de presse par l’Etat pour qu’elles soient plus fortes et à même de prendre en charge toutes les préoccupations des jeunes professionnels des médias.